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Nous sommes en 1814, l'Empereur Napoléon fait face à la sixième coalition. La retraite de Russie a laissé une armée amputée de ses meilleurs soldats. C'est donc avec beaucoup de nouvelles recrues, qu'il s'oppose à l'attaque des alliés. A la veille du hurrah d'Athies, le 7 mars, Napoléon avait battu à Craonne avec ses 22 000 soldats les 22 500 hommes du feld-C'est le 6 avril 1814 que Napoléon abdique sans condition. Ce tableau montre que ce sont ses propres maréchaux dont Marmont qui lui présentent l'acte d'abdication.
Le 11 avril, le traité de Fontainebleau fixe les frontières à celles de 1792.
Cet épisode de la campagne de France, fût longtemps enseigné dans les écoles militaires, en effet la cavalerie n'était jamais utilisée pour les attaques de nuit. Il faut s'imaginer ce que pouvait être la confusion d'une attaque de nuit, les soldats avaient la plus grande difficulté à identifier l'ennemie du compagnon d'arme, on cherchait à tromper en utilisant les cris de ralliement de l'adversaire. Les flashs produits par les tirs des armes fournissaient la lumière pour éclairer le champ de bataille, mais elle était aussi source d'éblouissement. Pour le cavalier, la nuit représentait un danger supplémentaire pour sa monture ; un trou, une grosse pierre, un muret, ... étaient autant de pièges.
Le hurrah était un terme militaire allemand qui signifiait combat au corps à corps, désordre, ... Son but est de surprendre, submerger et anéantir l'adversaire, peu importe la manière à pied à cheval. Il s'oppose à la bataille rangée.
Les pages suivantes vous présentent :
En page 2, Les deux adversaires Marmont et Blücher
En page 3, Le récit par l'académicien Henry Houssaye du Hurrah d'Athies
En page 4, Le récit par le commandant Weil de la percée de Marmont le 9 mars
En page 5, Le récit par le commandant Weil de la nuit du 9 au 10 mars
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